Ne nous voilons pas la face !

En Chine, la reconnaissance faciale a dépassé le stade de l’expérimentation ; elle est désormais déployée dans des circonstances de la vie quotidienne de plus en plus nombreuses et dans de nombreuses villes. Avec comme vocation affirmée de devenir progressivement omniprésente dans les zones urbaines, représentant la forme la plus accomplie d’un outil de haute technologie destiné, sous le prétexte anodin de sa facilité d’usage, à l’exercice d’un contrôle social au plus près de la population.

La reconnaissance faciale n’a pas de bornes

Comment résister ? Comment ne pas annoncer la mise en place progressive mais déjà avancée d’une société orwellienne ? Les épisodes l’illustrant sans équivoque se succèdent et convergent, que ce soit la surveillance mondiale des communications de la NSA ou tout dernièrement l’utilisation des données personnelles de Facebook à des fins de manipulation politique… Or les faits sont là : les scandales éclatent sans que rien ne change ! Facebook est rivé à son modèle économique de vente des données personnelles, comment pourrait-il en changer sans se mettre en cause ?

Les données personnelles, un bien décidément très précieux

Le scandale créé par Facebook est à la mesure de l’enjeu : oui ou non, le concept même de vie privée est-il en train de disparaitre sous les assauts qu’il a commencé à subir ? Que reflètent les tardives excuses présentées du bout des lèvres par Marc Zuckerberg, son Pdg ? Sa personnalité ou la contradiction dans laquelle il se trouve coincé à la tête de son entreprise, qui remet en cause son étourdissant succès financier ?